Arinel est apparu un beau jour de printemps et notre histoire commune prenait réalité. De grands yeux interrogeaient notre monde, si diffèrent du sien, pas de pleurs, un regard figé sur l’inconnu.
Notre engagement et notre responsabilité prenaient forme accompagnés de joie et de craintes.
Le trajet de retour fut silencieux malgré quelques tentatives de communication. Arrivé à la maison Arinel a vite trouvé sa place, il comprenait qu’il était attendu et que nos cœurs et cet espace de vie lui étaient ouverts.
La barrière de la langue n’a jamais été un frein à notre communication. Pousser une assiette pour dire je n’aime pas ou se blottir contre nous pour un câlin est un langage universel. Progressivement il a acquis le français et le parlait couramment lors de son départ.
Au cours des examens préopératoires Arinel a très bien collaboré avec les multiples professionnels de santé, il était rassuré de notre présence et par la bienveillance des personnes rencontrées. A la maison comme à l’extérieur il était enjoué et très curieux. Jouer à taper avec le marteau, visser, scier, arroser le jardin lui ont permis de passer de très bons moments. Il a aussi passé du bon temps devant la tablette ! De nature sociable, il a fait la joie de notre cercle familial et amical et a été au centre de toutes les attentions et cajoleries. De plus, très charmeur, il allait à la rencontre des autres usant de sourires et attitudes.
Au fil des jours nous prenions un immense plaisir à l’accompagner lui prodiguant nos soins, son humour et sa personnalité nous comblaient. Une énergie débordante l’animait nous laissant parfois sur les rotules. À plusieurs reprises certains nous disaient : vous êtes sûrs qu’il est malade du cœur cet enfant ?
Après plusieurs reports d’opération !!!! la double opération d’Arinel s’est très bien passée (cœur+ hernie). Un court séjour à l’hôpital et le voilà à la maison pour sa convalescence. Sa récupération a été spectaculaire et le suivi de Marianne a été précieux.
Nous avions depuis l’arrivée d’Arinel un lien téléphonique avec sa famille. Nous pensons que celle-ci a largement contribué au très bon séjour d’Arinel, elle a su poser des mots positifs, rassurants de confiance reflets de son bien-être. Les larmes de joie de la maman face au succès de l’opération ainsi que les remerciements et la reconnaissance familiales envers l’ensemble des personnes ayant eu un lien avec Arinel a été un moment de partage émouvant.
Fort de son statut d’opéré que nos quatre yeux ne suffisaient pas à couver, Arinel s’est fait plus exigeant ! Quelques frustrations dans les magasins où à la maison laissaient apparaître bouderies, pleurs en somme un caractère bien affirmé et déterminé. Passé notre agacement nous l’admirions. Quelle audace !
Arinel a illuminé nos jours, animé nos soirées parfois très tard et parfois bousculé nos nuits. Il nous a permis de grandir face à la responsabilité et à l’engagement que nous avions pris vis à vis de lui, nous le remercions vivement. Sa présence fut une parenthèse enchantée dans notre expérience de vie.
Une partie de notre histoire commune s’est terminée un matin très tôt, sans se retourner il est parti nous laissant sans voix. La gorge nouée, des pleurs retenus ou pas il allait retrouver guéri sa chère famille. Son chemin est ailleurs nous le savions mais il nous manque.
Peut-être notre histoire continuera-t ’elle ? le monde est vaste mais « La maison d’un ami n’est jamais loin »
Notre engagement et notre responsabilité prenaient forme accompagnés de joie et de craintes.
Le trajet de retour fut silencieux malgré quelques tentatives de communication. Arrivé à la maison Arinel a vite trouvé sa place, il comprenait qu’il était attendu et que nos cœurs et cet espace de vie lui étaient ouverts.
La barrière de la langue n’a jamais été un frein à notre communication. Pousser une assiette pour dire je n’aime pas ou se blottir contre nous pour un câlin est un langage universel. Progressivement il a acquis le français et le parlait couramment lors de son départ.
Au cours des examens préopératoires Arinel a très bien collaboré avec les multiples professionnels de santé, il était rassuré de notre présence et par la bienveillance des personnes rencontrées. A la maison comme à l’extérieur il était enjoué et très curieux. Jouer à taper avec le marteau, visser, scier, arroser le jardin lui ont permis de passer de très bons moments. Il a aussi passé du bon temps devant la tablette ! De nature sociable, il a fait la joie de notre cercle familial et amical et a été au centre de toutes les attentions et cajoleries. De plus, très charmeur, il allait à la rencontre des autres usant de sourires et attitudes.
Au fil des jours nous prenions un immense plaisir à l’accompagner lui prodiguant nos soins, son humour et sa personnalité nous comblaient. Une énergie débordante l’animait nous laissant parfois sur les rotules. À plusieurs reprises certains nous disaient : vous êtes sûrs qu’il est malade du cœur cet enfant ?
Après plusieurs reports d’opération !!!! la double opération d’Arinel s’est très bien passée (cœur+ hernie). Un court séjour à l’hôpital et le voilà à la maison pour sa convalescence. Sa récupération a été spectaculaire et le suivi de Marianne a été précieux.
Nous avions depuis l’arrivée d’Arinel un lien téléphonique avec sa famille. Nous pensons que celle-ci a largement contribué au très bon séjour d’Arinel, elle a su poser des mots positifs, rassurants de confiance reflets de son bien-être. Les larmes de joie de la maman face au succès de l’opération ainsi que les remerciements et la reconnaissance familiales envers l’ensemble des personnes ayant eu un lien avec Arinel a été un moment de partage émouvant.
Fort de son statut d’opéré que nos quatre yeux ne suffisaient pas à couver, Arinel s’est fait plus exigeant ! Quelques frustrations dans les magasins où à la maison laissaient apparaître bouderies, pleurs en somme un caractère bien affirmé et déterminé. Passé notre agacement nous l’admirions. Quelle audace !
Arinel a illuminé nos jours, animé nos soirées parfois très tard et parfois bousculé nos nuits. Il nous a permis de grandir face à la responsabilité et à l’engagement que nous avions pris vis à vis de lui, nous le remercions vivement. Sa présence fut une parenthèse enchantée dans notre expérience de vie.
Une partie de notre histoire commune s’est terminée un matin très tôt, sans se retourner il est parti nous laissant sans voix. La gorge nouée, des pleurs retenus ou pas il allait retrouver guéri sa chère famille. Son chemin est ailleurs nous le savions mais il nous manque.
Peut-être notre histoire continuera-t ’elle ? le monde est vaste mais « La maison d’un ami n’est jamais loin »
